J'ai envie de donner un break à ma charge mentale

J'ai vu une publication tout récemment d'une femme travaillant en marketing. Son éditorial a sonné une cloche chez moi. Plus la journée avançait, plus je me suis mise à réfléchir et faire une petite introspection. C'est mon avis personnel, mais pour vrai, je comprends pourquoi les parents se plaignent tellement d'en avoir trop sur les épaules. Surtout dans cette période chargée qu'est les Fêtes de Noël.

Pour vous mettre en contexte, elle demandait aux gens de ralentir et de profiter un peu plus du moment présent pour susciter la hâte. Elle faisait référence aux gens qui installent leur décorations de Noël le lendemain de l'Halloween.

Dans un monde où tout va tellement vite : les jours vont vite, les mois déboulent, les années passent, la technologie évolue à la vitesse grand V, on passe d'une fête à une autre en sautant à pieds joints sans trop prendre le temps de ranger les décorations de la fête précédente. Je n'ai même pas fini de siroter mon Pumpkin Spice Latte que je dois penser à sortir les épices de cannelle. 

C'est lourd. Et c'est lourd sur la charge mentale. Je suis tellement étourdie. J'ai de la misère à suivre. Est-ce qu'on peut profiter du moment présent, svp ?

J'ai ensuite réalisé que c'est sans doute pour cela que je ne fais pas de collections de vêtements saisonnières. J'achète très rarement des tissus liés aux festivités de l'année. C'est trop de stress. Si je ne la lance pas dans LA semaine idéale, j'ai manqué le bateau. Si j'ai le malheur d'être malade et de ralentir mon cycle de production, je viens de manquer la fenêtre de ventes et je suis « pognée » avec le stock. Je préfère de loin les vêtements et les tissus aux couleurs intemporelles qui peuvent être portés beaucoup plus longtemps. Et entre toi et moi, ça encourage une meilleure consommation.

Ensuite, je me suis rappelé que je n'avais jamais embarqué dans l'idée de « Elf on the Shelf ». J'ai déjà 89876 choses à penser avant de me coucher. Je ne vais pas m'ajouter une pression de faire un dégât avant d'aller au dodo (QUE JE DEVRAI RAMASSER LE LENDEMAIN!).

« Est-ce que Léo a tout dans son sac? » « Qu'est-ce que je lui fais comme lunch demain ? » « Est-ce que j'ai lavé le chandail que je dois faire porter à Émile, à la demande de son éducatrice ? »

«ZUT, c'est quoi je fais comme niaiserie avec le lutin ? » 

C'est lourd, non ?

Mais t'sais, la charge mentale. Ça a quelque chose de positif pour nos enfants. Ça veut dire qu'on se soucie d'eux. On a envie de les rendre heureux, d'être présents pour eux. DE NE RIEN OUBLIER. Une maman d'une autre génération m'a déjà mentionné : « Les parents aujourd'hui, vous stressez pour un rien. Vous vous en mettez vraiment beaucoup sur les épaules. »

Bien que je crois que l'on soit une génération de parents (les milléniaux) qui se soucient beaucoup de la bienveillance et des émotions de nos enfants, ce qui est à mon avis un aspect positif, je pense aussi qu'elle n'a pas complètement tort sur le fait de vouloir en faire trop.

Je pense sincèrement qu'on peut les rendre heureux, dans des gestes simples mais en dosant nos actions et en ralentissant un peu. Ainsi, les parents peuvent souffler un peu et les enfants vont être heureux quand même.

On peut prendre le temps de cuisiner ensemble des repas réconfortants, écouter un film collé en buvant un chocolat chaud, dessiner ou faire des jeux ensemble, jouer dans les feuilles dehors... Au fond, mes enfants veulent juste être avec moi.

Et si toi, ça te fait du bien de décorer le 1er novembre, c'est bien correct. Tu as le droit. Ça reste une belle activité à faire avec des enfants. Mais je pense juste qu'on ne devrait pas sentir la pression de le faire. De ne pas être « cool » si on n'a pas installé le sapin et les lumières clignotantes.

En tout cas, moi j'ai envie de prendre mon temps et de faire un peu de cocooning avec les enfants avant de m'enfarger dans les décos du salon et de penser à ma to-do liste des Fêtes.

Bisous.

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